L’OMS déclare la fin de l’urgence sanitaire mondiale pour le Mpox
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé, vendredi, la fin du statut d’urgence de santé publique de portée internationale concernant le Mpox (anciennement variole du singe).
Cette décision fait suite à la recommandation du comité d’urgence de l’OMS, réuni la veille, près d’un an après que cette maladie a été déclarée comme urgence sanitaire mondiale.
Elle est "fondée sur la baisse soutenue du nombre de cas et de décès en République démocratique du Congo et dans d'autres pays touchés, notamment le Burundi, la Sierra Leone et l'Ouganda", a précisé le patron de l’agence onusienne, lors d’un point de presse à Genève.
"Cela ne signifie pas que la menace est terminée", a-t-il toutefois averti, appelant à maintenir la vigilance.
De son côté, le président du comité, Dimie Ogoina, a fait état d’une amélioration des capacités de dépistage et une baisse du taux de mortalité, passé de 3,5 % à environ 1 %. Néanmoins, certaines préoccupations demeurent, en particulier la vulnérabilité des personnes vivant avec le VIH face au mpox, a précisé le comité.
Dans ce contexte, le comité recommande le passage à une approche collaborative à long terme, afin de mieux contenir la maladie à l’échelle mondiale.
“Mpox reste une inquiétude de santé publique, surtout en Afrique”, a conclu M. Ogoina. Le Mpox est une zoonose virale qui provoque des symptômes similaires à ceux de la variole, bien que généralement moins graves.
