Banque mondiale : le Maroc enregistre la plus grande reprise économique de la région MENA
La croissance du PIB réel du Maroc devrait se redresser de 5,3 % en 2021, soit 1,1 point de plus que les prévisions d'avril dernier.
La Banque mondiale a récemment révisé ses prévisions de croissance pour les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA).
Le rapport décrit la reprise économique dans la région MENA comme « faible et inégale », avec un PIB par habitant n'augmentant que de 1,1 % en 2021, après une baisse de 5,4 % l'année de la pandémie en 2020. Si la pandémie de coronavirus se poursuit, le PIB de la région MENA est devrait croître de seulement 2,8% en 2021.
Dans cet environnement plutôt morose, l'économie marocaine se porte bien, le pays devrait enregistrer la plus forte croissance du PIB de la région MENA en 2021 à 5,3%, devant l'Egypte (+5,1%), l'Arabie saoudite (+3,5%). , la Jordanie (+3,3 %), le Qatar (+3 %), la Tunisie (+2,9 %) et l'Algérie (+2,6 %, après une forte baisse de 15,1 % en 2020).
La Banque mondiale a des réserves sur les prévisions. Alors que les réformes en cours devraient améliorer les performances à long terme de l'économie marocaine, les perspectives à court terme sont soumises à des risques importants compte tenu de la propagation des nouvelles variantes du COVID-19 et de la fragilité financière persistante du secteur privé.rapport.
Selon la Banque mondiale, la reprise est principalement due à la performance durable du secteur agricole et non à une augmentation générale de l'activité économique.
PIB
En termes de PIB réel par habitant, un indicateur pour mesurer le niveau de vie des populations, le Maroc a également surperformé tous les pays voisins, avec une croissance estimée à 4% en 2021 par rapport à l'Egypte (+3,6%), la Tunisie (+0,4%) et l'Algérie ( +0,2 %).
Le rapport prévoit en outre que le déficit budgétaire et le déficit du compte courant diminueront respectivement de 6,7% et 1,5%. Par ailleurs, les indicateurs de pauvreté devraient poursuivre leur tendance à la baisse en 2021.
Les niveaux de pauvreté devraient revenir aux niveaux d'avant le coronavirus d'ici 2023.
Mouhamet Ndiongue
