ONSSA : Plus de 871.000 ovins et 138.000 bovins importés contrôlés avant l’Aïd

L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a tenu, lundi à Rabat, son Conseil d’administration au titre de l’année 2025, sous la présidence du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari.
Cette réunion a été consacrée à la présentation du bilan des principales réalisations physiques de l’année 2024 ainsi que les réalisations financières au titre de l’exercice 2025, indique un communiqué du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts.
Dans son mot d’ouverture, M. El Bouari a salué les efforts continus de l’ONSSA et de l’ensemble de son personnel pour garantir la sécurité sanitaire des produits alimentaires et protéger la santé animale et végétale au niveau national. Lors de cette réunion, le directeur général de l’ONSSA, Abdellah Janati, a présenté les principales réalisations de l’année 2024.
Sur le plan de la santé animale, l’Office a conduit plusieurs campagnes de vaccination généralisées en 2024. En effet, deux campagnes de vaccination des bovins ont été réalisées avec un bilan de 1,38 millions de têtes/campagne, et près de 19 millions d’ovins et caprins ont été vaccinés contre la clavelée et la peste des petits ruminants.
L’Office a également mis en œuvre des mesures préventives contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine, avec la vaccination préventive de plus de 163.000 bovins dans les zones frontalières. Ces campagnes de vaccination sont réalisées par l’ONSSA avec la mobilisation des vétérinaires sanitaires mandatés et l’aide des autorités locales.
Par ailleurs, le Maroc a maintenu son statut de pays indemne de la peste équine et son programme officiel de contrôle de la fièvre aphteuse validé par l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA).
L’ONSSA a aussi renforcé le contrôle des unités avicoles, avec plus de 4.600 unités contrôlées en 2024. Concernant les importations du bétail, l’Office a assuré le contrôle sanitaire de plus de 871.000 ovins et 138.000 bovins destinés à l’abattage en provenance de plusieurs pays.
Pour ce qui est de la protection du patrimoine végétal, l’ONSSA a poursuivi ses programmes de lutte contre les principaux ravageurs, notamment par le traitement de plus de 7.400 hectares de cactus contre la cochenille du cactus, le traitement annuel de 412.000 palmiers contre le charançon rouge du palmier, et le traitement de 97.000 hectares de forêts contre les ravageurs nuisibles et 103.000 hectares pour le contrôle des rongeurs agricoles.
En outre, l’Office a poursuivi ses actions de veille phytosanitaire pour préserver le statut indemne du Maroc vis-à-vis de la bactérie Xylella fastidiosa et d’autres organismes de quarantaines, et ce, par la mise en place d’une série de mesures préventives.
Sur le plan du contrôle sanitaire des produits alimentaires, l’ONSSA a réalisé plus de 21.000 analyses, avec un renforcement du contrôle des résidus de pesticides notamment des fruits, légumes et aromates avec plus de 5.700 prélèvements.
Au niveau de l’import et l’export des végétaux et produits végétaux, l’Office a assuré le contrôle à l’importation de plus de 190 millions de plants et 12 millions de tonnes, et plus de 2 millions de tonnes à l’export.
En parallèle, il a poursuivi sa stratégie de digitalisation et de dématérialisation pour moderniser ses processus. A titre d’exemple, la plateforme ATLAS a été développée pour permettre l’enregistrement des établissements exportateurs de produits alimentaires vers le Maroc. Quant au système SIPS Export, il a permis de digitaliser et de dématérialiser la certification phytosanitaire des végétaux et produits végétaux à l’exportation, renforçant ainsi la traçabilité des produits exportés.
Ces outils reflètent l’engagement de l’ONSSA à moderniser ses services pour une gestion plus efficace et transparente. Enfin, le Conseil d’administration a pris acte des performances financières de l’Office, marquées par des taux d’engagement et de paiement en progression, reflétant une gestion rigoureuse et efficace des ressources financières accordées à l’ONSSA.