La CGEM plaide pour un Code de travail équilibré et une réforme de la formation professionnelle

Le président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a affirmé, mardi à Rabat, que la Confédération aspire à un Code de travail équilibré, qui permette de générer plus d’emplois et de favoriser davantage de productivité pour les entreprises, compte tenu de la concurrence mondiale.
« Notre vision c’est un Code de travail équilibré qui va permettre aux entreprises d’employer beaucoup plus et aussi d’avoir une productivité, compte tenu de la concurrence mondiale », a déclaré M. Alj à la presse, à l’issue des réunions de l’Exécutif avec les différents partenaires sociaux sous la présidence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, dans le cadre de la session d’avril du dialogue social.
« Il nous reste des choses à faire pour parfaire tout l’écosystème et créer plus d’emplois et plus de productivité pour les entreprises, à savoir un Code de travail qui doit répondre aux impératifs économiques et aux mutations qu’elles soient technologiques ou même mondiales, et qui tient compte des changements climatiques », a-t-il dit.
Le président de la CGEM a également souligné que la formation professionnelle doit être revue pour répondre aussi aux nouvelles exigences mondiales de formation, afin d’adapter le travail aux nouvelles technologies et aux évolutions économiques.
Il a mis l’accent sur l’importance de la formation professionnelle, qui, selon lui, est appelée à revoir sa gouvernance et à être plus accessible aux TPME qui en ont vraiment besoin pour satisfaire l’ensemble des exigences de l’économie nationale.
Qualifiant la réunion avec le gouvernement de « très constructive », il a fait savoir que la CGEM reste sur la même position par rapport à l’accord, signé en 2024, se félicitant de la promulgation de la loi sur le droit de grève après près de 62 ans d’attente.