Le secteur bancaire affiche une hausse de 24 % de son résultat net

Le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS), réuni lundi au siège de Bank Al-Maghrib (BAM) à Rabat, a relevé que le secteur bancaire a poursuivi le renforcement de ses fondamentaux, enregistrant une progression de 24% de son résultat net établi sur base sociale.
Cette performance, attribuable en particulier à la bonne tenue des activités de marché, portant le rendement des actifs du secteur à 0,9% et celui de ses fonds propres à 9,5%, a permis de consolider la solvabilité des banques qui affiche, en moyenne, un ratio de fonds propres de base et global respectivement de 13,5% et 16,2%, indique un communiqué publié à l’issue de la 21ème réunion du CCSRS.
Sur base consolidée, ces ratios ressortent à 12,3% et à 14,1% en 2024, précise la même source, ajoutant que les tests de résistance macroéconomiques menés par BAM confirment la résilience du secteur face aux chocs, dans le respect des exigences prudentielles. Le ratio de liquidité à court terme demeure également supérieur au seuil réglementaire.
S’agissant des infrastructures des marchés financiers, les résultats du suivi et des évaluations effectuées confirment de nouveau leur forte résilience aussi bien sur le plan financier que sur le plan opérationnel et laissent conclure qu’elles présentent toujours un niveau de risque faible pour la stabilité financière.
Lors de cette réunion, le CCSRS a examiné et approuvé la 12ème édition du rapport sur la stabilité financière au titre de l’année 2024 et validé le bilan de la feuille de route de la stabilité financière 2022-2024.
Il a, en outre, analysé la cartographie des risques systémiques, passé en revue les résultats des travaux de son sous-comité mensuel et examiné plus globalement la situation du système financier et les tendances macroéconomiques observées et attendues.
Enfin, le Comité a salué les progrès accomplis visant à renforcer la conformité et l’efficacité du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme tout en appelant à poursuivre les efforts en perspective du troisième cycle des évaluations mutuelles du Groupe d’Action Financière du Moyen-Orient et de l’Afrique du nord (GAFIMOAN) devant être entamé en 2026.