Journée de la fille : l’UNESCO appelle à une mobilisation mondiale pour l’éducation

L’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) célèbre, ce samedi, la Journée internationale de la fille avec un appel à la « pleine mobilisation » pour promouvoir le droit des filles à accéder à l’éducation et à participer à la vie publique.
« En cette Journée internationale de la fille, et chaque jour à venir, l’UNESCO appelle la communauté internationale à se rassembler pour célébrer les filles, les soutenir et les accompagner dans leur cheminement. Ensemble, restons pleinement mobilisés pour défendre le droit des filles à accéder à l’éducation et à participer à la vie publique », écrit la directrice générale de l’organisation, Audrey Azoulay, dans son message à cette occasion.
En 2011, l’Assemblée générale des Nations-Unies avait déclaré le 11 octobre Journée internationale de la fille, afin de reconnaître les droits des filles et les défis uniques auxquels elles sont confrontées dans le monde entier.
La Journée internationale de la fille attire l’attention sur la nécessité de relever les défis auxquels les filles sont confrontées et de promouvoir l’autonomisation des filles et la réalisation de leurs droits fondamentaux.
« Partout dans le monde, les filles sont à l’avant-garde du changement, qu’il s’agisse de l’action climatique, d’égalité ou de paix. Pourtant, des millions d’entre elles se voient encore refuser leur droit à l’éducation », relève à cet égard l’UNESCO.
Certes, depuis 1995, le monde a accompli, selon l’organisation onusienne, des « progrès majeurs » avec près de 91 millions de filles supplémentaires scolarisées dans l’enseignement primaire et 136 millions dans l’enseignement secondaire, tandis que le nombre de femmes inscrites dans l’enseignement supérieur a triplé pour atteindre 139 millions.
« Mais 133 millions de filles restent encore non scolarisées, et les femmes continuent de faire face à des obstacles pour accéder à des postes de direction dans l’éducation, bien qu’elles représentent la majorité du personnel enseignant dans le monde », déplore l’UNESCO dans un communiqué.
Les filles, insiste l’institution internationale, ont le droit de « vivre en sécurité, de recevoir une éducation et d’être en bonne santé, non seulement pendant leurs années de formation, mais aussi lorsqu’elles deviennent des femmes », partant de la conviction que « si elles bénéficient d’un soutien et d’une éducation efficaces, les filles ont le potentiel de changer le monde – à la fois en tant que filles autonomes d’aujourd’hui et en tant que travailleuses, entrepreneuses, mentors, chefs de famille, dirigeantes politiques et mères de demain ».
Et de conclure qu' »investir dans la réalisation du pouvoir des filles, c’est défendre leurs droits aujourd’hui et promettre un avenir plus équitable et plus prospère, un avenir dans lequel la moitié de l’humanité est un partenaire égal dans la résolution des problèmes de changement climatique, de conflit politique, de croissance économique, de prévention des maladies et de durabilité mondiale ».